Non dite che siamo pochi retrace des moments de vie d’un anarchiste – La série Sutera nous présente un village isolé de tout. La photographie est-elle un moyen pour toi de rendre visible l’irréductible ?
Pour le moment, la photographie est plus un moyen pour moi d’accéder à une connaissance qu’un outil qui permettrait de rendre visible quelque chose.
Chacun de mes travaux suit un parcours différent, chaque thème nécessite une nouvelle approche. Les recherches occupent une place importante dans mon processus, mais n’en constituent pas toujours le point de départ. Pour Sutera, c’était au début complètement instinctif.
Je ne sais pas si l’irréductible peut rapprocher ces deux séries, au fond si différentes.
Cependant, il est vrai que je suis attiré par des microcosmes sociaux, géographiques et culturels qui se positionnent de manière dialectique, quelques fois en opposition même avec le macro-contexte dans lequel ils sont inscrits.